Journées « Recherche et gestion de la biodiversité en temps de crises écologiques »

AdNatura

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AdNatura est organisée par l'association Salon de l'Ecologie composée des étudiants en Master 2 Gestion de l'Environnement et de la Biodiversité, du Département d'Enseignement Biologie-Ecologie de la Faculté des Sciences de l'Université de Montpellier.

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Nos Sessions

Site Saint Charles-UPV (salle à préciser)
Dec 10, 2024
6:00 PM8:00 PM

Concilier énergie renouvelable et biodiversité: solutions pour limiter l'impact environnemental des chantiers et des infrastructures

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La transition énergétique des ressources carbonées fossiles vers des énergies plus renouvelables, tels que les panneaux photovoltaïques et les éoliennes est bien amorcée. Cependant, le développement de ces deux types d’énergie sur le territoire national est en retard sur les engagements internationaux de la France pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Et depuis 2020 le changement climatique est passé 3ème cause de la perte mondiale de biodiversité ! Les causes de ce retard peuvent être économiques, politiques, sociales et environnementales, notamment par les impacts de ces infrastructures, de leur construction à leur fonctionnement, sur la biodiversité et les paysages (mortalité due aux éoliennes des oiseaux et chiroptères, destruction d’espaces naturels liés à l’implantation de panneaux photovoltaïques). Or, leur implantation dans des lieux déjà fortement impactés par l’homme telles que les zones urbanisées ou industrielles est souvent difficile, couteuse et limitée. Il est donc urgent et stratégique d'améliorer sur le plan environnemental la conception, la construction et le fonctionnement des infrastructures d'énergie renouvelables solaires ou éoliennes. Plusieurs pistes prometteuses sont en cours de développement pour (ré)concilier la lutte contre le changement climatique et la protection de la biodiversité. La table ronde se propose d'en examiner certaines qui nécessiteront une évolution des métiers de l'ingénierie écologique et énergétique, et donc une adaptation des formations y menant. Il s'agit du développement : - de l’agri-voltaïsme dans le cadre du réchauffement climatique méditerranéen. - du suivi écologique des chantiers de construction . - du suivi des risques sur la biodiversité en phase d'exploitation et des mesures de réduction des impacts.
Site Saint Charles-UPV (salle à préciser)
Dec 10, 2024
6:00 PM8:00 PM

Du changement dans les champs : la transition agroécologique

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L’agriculture industrielle est l’une des principales causes de la perte de biodiversité, notamment à travers l’utilisation de pesticides et la simplification des paysages agricoles. En France, le suivi temporel des oiseaux communs (STOC) met en évidence une diminution de 30% de l’abondance des oiseaux inféodés aux milieux agricoles. D’autre part, la régression de nombreuses espèces d’insectes et notamment des pollinisateurs est très préoccupante, car une part importante des fruits et légumes que nous mangeons en dépendent. Il est donc urgent d'introduire un système agricole prenant en compte la biodiversité dans ses modes de production. Des procédés et des exploitations agricoles basés sur les principes de l'agroécologie ont démontré la viabilité économique de pratiques qui favorisent la biodiversité en très peu de temps et garantissent une productivité élevée et suffisante au regard des besoins alimentaires actuels. Pourtant, ces avancées peinent à diffuser dans la filière de l'agriculture nationale qui reste majoritairement inféodée à l'agriculture industrielle. Cette inertie relèvent de nombreux facteurs (techniques, financiers, culturels et politiques) pour lesquels l'évolution des métiers et l'adaptation des formations dans les filières professionnelles de l'agriculture et de l'écologie sont une urgence ! La table ronde vise à identifier ces évolutions professionnelles et à proposer les adaptations nécessaires des formations.
Site Saint Charles-UPV (salle à préciser)
Dec 10, 2024
6:00 PM8:00 PM

Progrès technologique et éthique environnementale: un dilemme pour la recherche en écologie et pour la gestion de la biodiversité ?

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Nous avons tous des convictions écologiques MAIS dans nos métiers : - Nous nous déplaçons pour aller sur le terrain ou pour rencontrer des collaborateurs et partenaires, parfois dans des pays très lointains... - Nous participons à l'essor de nouvelles technologies telles que l'IA et donc contribuons à leurs impacts environnementaux (consommation d'énergie, de matières premières, d'investissements, etc.). - Nous intégrons dans nos travaux de recherche ces nouveaux outils qui font avancer de manière radicale nos connaissances scientifiques et qui fournissent de précieux outils de suivi aux gestionnaires de la biodiversité. - Nous sommes prisonnier d'une course à la technologie dont notre compétitivité et durabilité professionnelle dépendent ! Donc notre empreinte écologique professionnelle risque d'augmenter de manière exponentielle sans mesures d'évitement, de réduction et de compensation. La prise de conscience des impacts environnementaux de la recherche et de l'innovation est récente dans les laboratoires de recherche et les entreprises de l'innovation, mais elle progresse aussi bien à l'échelle des organisations professionnelles que des professionnels dans leurs pratiques. La table ronde vise à identifier ces évolutions professionnelles et à proposer les adaptations nécessaires de la formation des techniciens, ingénieurs et chercheurs en écologie afin de mieux concilier leurs usages des technologies et leur conscience environnementale.
Site Saint Charles-UPV (salle à préciser)
Dec 11, 2024
6:00 PM8:00 PM

Gestion de la biodiversité en temps de crise écologique : laisser faire ou agir ?

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Face à l'accélération de la crise écologique, la stratégie nationale de la Biodiversité à l'horizon 2030 vise à mettre "sous cloche" la nature encore en bon état, en portant à 10% la surface nationale fortement protégée, et à restaurer 30% de celle en mauvais état. En ces temps de crises écologiques, les gestionnaires de la biodiversité sont donc enjoins de renforcer leurs actions mais en étant parfois confrontés à un dilemme : faut-il mettre la nature sous cloche en comptant sur sa résilience ou accélérer le processus en la restaurant ? L'urgence est bien à l'action mais avec quelle dose d'interventionnisme ou de laisser faire? L'état initial de conservation et le degré d'anthropisation de l'écosystème en jeu, ainsi que les changements environnementaux en cours et à venir, compliquent encore ces choix de gestion de la biodiversité. Et n'oublions pas la contrainte des moyens techniques, humains et financiers derrière ces choix, ainsi que leurs aspects économiques et sociaux, voire philosophiques ! Une équation complexe qui impose aux responsables et acteurs de la conservation de la nature de (re)définir les principes, les règles et la méthode qui permettront de déterminer le bon dosage de gestion entre le laisser faire et le tout reconstruire. La table ronde, en réunissant un panel représentatif de la filière professionnelle de l'écologie et de la biodiversité, vise à relever ce défi … urgent !
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Dec 11, 2024
6:00 PM8:00 PM

L'écologie urbaine : un levier sous estimé de la conservation de la Nature

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Selon les Nations Unies, 56 % de la population mondiale vit actuellement en ville et ce pourcentage en augmentation constante pourrait atteindre 68% en 2050. En partant de ce constat, l'écologie urbaine se révèle être un enjeu planétaire à la fois sociétal et écologique. Or, si la "biodiversité en Ville" est largement mise en avant pour ses bienfaits humains, ses services, et sa contribution à l'atténuation du changement climatique, elle reste faiblement intégrée aux stratégies de conservation de la Nature. Pourtant, les zones urbaines apparaissent parfois comme des refuges pour la biodiversité menacée des campagnes alentours. Une opportunité pour la conservation d'espèces patrimoniales mais à condition de gérer les urbanités comme des zones de protection intégrée de la biodiversité menacée ! L’objectif de la table ronde est de mettre en lumière et de valoriser les initiatives et réalisations des urbanistes, architectes, élus locaux, associations et citadins en faveur de la biodiversité en ville et le rôle que peut jouer l’écologie urbaine dans l’amélioration de l’état de conservation de certaines espèces. La notion d’habitat au sens de l’urbanisme pourrait-elle rejoindre la notion d’habitat au sens de l’écologie pouvant contribuer à lutter contre la perte de biodiversité mondiale ?
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Dec 11, 2024
6:00 PM8:00 PM

Quand l'écologie redéfinit l'économie et la politique : contraintes et opportunités pour les décideurs

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Les enjeux écologiques dans les politiques et débats publics sont désormais incontournables. Face au changement climatique, à l’effondrement de la biodiversité et à l’épuisement des ressources naturelles, l’écologie s'impose désormais dans les politiques publiques et les stratégies économiques. Pourtant, cette prise de conscience peine encore à se traduire par des actions à la hauteur des défis. Des outils législatifs sont en place, comme les lois sur l'eau (LEMA, 2006; GEMAPI, 2018), sur la reconquête de la biodiversité (2016), sur le Climat et la Résilience (2021), sur l'artificialisation (ZAN, 2023) d'une part, la montée en puissance du management pro-environnemental (RSE/O, ESG, entreprises engagées) et de la finance responsable (ISR, fonds verts) d'autre part. Malgré ce cadre législatif et réglementaire consolidé, les intérêts politiques et économiques à court terme prédominent et s'opposent encore beaucoup aux objectifs et enjeux environnementaux de long terme. L'écologie est souvent perçue comme une contrainte par les décideurs politique et économique, on parle de "l'écologie punitive", notamment aux dernières élections législatives. Comment renverser cette tendance pour faire de l'écologie un motif séduisant pour les acteurs publics et privés ? La table ronde vise à identifier les leviers d'actions pour intégrer concrètement l'écologie dans les sphères économique et politique, qu'elles soient locales ou nationales. La "gouvernance dissonante" ne trouverait elle pas sa principale cause dans l'insuffisance de la formation de ses élites, et futurs décideurs, sur les enjeux environnementaux et sociétaux ? Et alors, comment instruire et encourager une véritable intégration de ces enjeux dans leurs formations initiales et tout au cours de leur vie ?