Améliorer le suivi des populations à l’aide de données génomiques : opportunités et limites.
Dec 10, 2024 — 16:00 - 5:30 PMSite Saint Charles-UPV (salle à préciser)
Description
Animation
• Simon BOITARD & Raphaël LEBLOIS, CBGP, INRAE, Montpellier
Résumé
Face aux changements globaux, il est crucial et désormais urgent de disposer d’indicateurs robustes de la dynamique des populations pour protéger la biodiversité. En complément des suivis démographiques de populations, qui demandent un investissement humain très important, la disponibilité de technologies génomiques à haut débit et à bas coût offre de nouvelles opportunités d'estimation des processus démographiques mais aussi adaptatifs. Alors que les scénarios évolutifs estimés à partir de données génomiques concernent généralement de grandes échelles évolutives (spatiales et temporelles) souvent peu pertinentes pour la gestion locale des populations actuelles, les dernières avancées dans le domaine de la génétique des populations visent notamment à accéder, via les données génomiques, à la dynamique récente des populations. Dans ce contexte, nous proposons dans cet atelier un échange entre scientifique et gestionnaires autour de l’apport potentiel de la génomique au suivi des populations, et des changements organisationnels qu’il faudrait mettre en œuvre pour exploiter efficacement cette source d’information.
Déroulé de la session
- Présentations : 3 exposés de 10 minutes chacun
• Nicolas POULET : les attentes des gestionnaires par rapport à la génomique : quelles sont les connaissances les plus importantes pour la gestion des populations ? Les données génomiques peuvent-elles améliorer ces connaissances ou faciliter leur acquisition ?
• Simon BOITARD & Raphaël LEBLOIS : les recherches menées dans le cadre du projet DevOCGen : estimer l’histoire et récente et locale des populations à partir de données génomiques.
• Pierre-Alexandre GAGNAIRE & Pierre-André CROCHET : les différentes étapes d’un suivi des populations basées sur des données génomiques : de l’échantillonnage à l’analyse statistique en passant par la biologie moléculaire et la bio-informatique.
- Échanges avec la salle autour des deux questions suivantes :
1) Quelles sont les informations dont les gestionnaires de la conservation ont besoin, et les données génomiques peuvent-elles contribuer à y répondre ?
2) Quelle organisation mettre en place entre les acteur.trice.s de la recherche et de la gestion afin de faciliter l’utilisation des données génomiques ?